Dimanche 6 août 2017
La Mongolie, trois fois la surface de la France et trois millions d’habitants. La moitié dans la capitale, Ulaan-Baatar, le quart réparti dans les petites villes et le reste nomades.
Altitude entre 1300m et 4500m dans les plus hautes montagnes.
La température tombe en hiver à -30 ou -40 degrés Celsius.
Ici, les bêtes vivent à l’état sauvage, même si elles ont des propriétaires. Très peu d’étables, elles restent dehors, en liberté, toute l’année.
Par le hublot de l’avion qui descend, on aperçoit des steppes entourées de montagnes, quelques camps de yourtes, puis la ville se dessine.
Lorsque nous y entrons, la première chose qui nous frappe, après les six centrales au charbon qui la jalonnent, les immeubles plus soviétiques qu’haussmanniens, c’est l’abondance de Porsche Cayenne, Land Cruisers et autres Lexus: les fortunes se font dans les mines de charbon et l’immobilier, et les riches mongols donnent volontiers dans les 4×4 de luxe, ce sera notre premier paradoxe ici.
Chinggis Khan (oui, c’est bien ainsi qu’il est orthographié ici) trône en haut des marches du Parlement, plus imposant encore que les plus grands Bouddhas. Il reste l’éternel héros et l’emblème de la nation mongole.
