4-Tsetserleg

Mercredi 9 août –  140 km, total 504 km

Le campement au lever du soleil: je vous rassure tout de suite, je dormais à cette heure indue, ce n’est pas moi qui ai pris la photo, je l’ai piratée, merci Laurent.

Quand nous nous réveillons un peu plus tard, le vent fait claquer les toiles de la yourte, les gouttes d’eau s’écrasent sur le toit (et éventuellement sur ma joue aussi). Un coup d’oeil dehors suffit à se faire une idée de la délicieuse journée qui nous attend: plafond bas, vent déchaîné, pluie cinglante, on passe la première dans une heure malgré tout. Les pingouins sont de retour pour un nouveau pestacle.

Finalement, après quelques ondées, la pluie se calme. Mais le terrain est humide et les flaques nombreuses, les costumes de pingouin sont vite mouchetés: les enfants qui sommeillent en nous jouent dans les flaques d’eau et s’amusent comme des petits fous pendant cette journée sans asphalte.

 

Il y a tant de troupeaux, les animaux sont tous en liberté sur cet immense terrain de jeux, des chevaux galopent à nos côtés comme s’ils voulaient accompagner notre périple dans cet espace sans limites. Nous passons trois cols, le paysage est de plus en plus grandiose, la neige est très proche.

Déjeuner chez la maman de notre mécanicien Gana:  sa maison est presque sur notre chemin mais il ne savait pas que l’on s’y arrêtait, c’est une surprise pour lui, tout le monde est content. L’accueil est chaleureux, le thé bien chaud, les bozos délicieux, nous sommes gâtés.

Plus on approche des montagnes et plus le paysage est vert. Après les flaques d’eau nous attaquons les gués. L’idée est de traverser les pieds sur les cale-pieds en regardant toujours loin devant soi (surtout pas la roue avant, malheureux!) là où l’on veut aller. Ça marche bien une fois, deux fois, mais ce n’est jamais gagné.

Et je parle en connaissance de cause puisque j’ai raté le troisième (on ne regarde pas la roue avant, malheureuse!): moto couchée dans le torrent, et moi avec. Croyez-vous que quelqu’un s’en offusque? Pas du tout, on a l’habitude (parait-il): on met la moto debout pour la vider de toute son eau, quelques coups de kick et hop! ça redémarre.

Heureusement, la campement n’est plus qu’à quelques kilomètres, et ce soir nous avons une yourte d’amoureux.

Vent et pluie, mais une bonne flambée dans le poêle nous réchauffe assurément.

Laurence et Jean-Mi (le bras en écharpe) nous rejoignent en 4×4, la soirée est animée.

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