8 – Monténégro

Le programme du voyage évolue avec la météo, et là c’est mal parti.

Il pleut à Dubrovnik et partout autour, un seul jour de temps sec en prévision dans la semaine à venir, il faut revoir nos plans.

Oublions donc les montagnes du Monténégro où il neige depuis plusieurs jours, tant pis pour le parc national de Durmitor, le monastère d’Ostrog si particulier, imbriqué dans une falaise, les gorges de la rivière Tara si profondes, la route serpentine aux 25 virages en épingle à cheveux, et tutti quanti. Surtout après avoir entendu que certaines routes au  Montenegro sont un peu chaotiques.

Nous allons donc profiter du seul jour sec et peut-être ensoleillé pour voir un minimum du Monténégro, la célèbre baie de Kotor, c’est déjà ça.

Dimanche 21 avril 2024

Herceg Novi, Monténégro, 46 km, total de 2169 km

Ce matin, c’est départ sous la pluie, j’adôôôôre! 🥴 😵‍💫 😩

Mais où donc est passé le printemps?

Il faut passer une frontière, ce n’est plus l’Europe, et nous ne sommes pas seuls sous la pluie. Enfin les autres, eux, sont à l’abri dans leur voiture.

Notre nouvel appartement est chauffé, et nous pouvons tout faire sécher, c’est déjà ça. Il pleut toujours dehors:

Accalmie en fin d’après midi, vite, sortons visiter!

Une église orthodoxe:

 

Balade sur la riva, longue allée bordant la mer, le long des remparts:

Toujours pas de plage de sable, des galets ou parfois une plage artificielle en béton.

Après tous les beaux sites que nous avons vus en Croatie, nous ne sommes pas très enthousiastes. Beaucoup de bâtiments d’inspiration soviétique, de forme inutilement compliquée, en mauvais état, mal entretenus, rouillés, nous sommes loins du charme italien.

Si vous envisagez des études d’architecture, évitez le Monténégro.

Au fond de la baie, on aperçoit les montagnes saupoudrées de neige dans la nuit

Et un pêcheur qui rentre à la maison, avec le dîner peut-être:

 

Lundi 22 avril 2024

Herceg Novi, 109 km, 2278 km au total

Les bouches de Kotor, cette magnifique baie qui pénètre loin dans les terres, sont complètement cernées par les montagnes qui tombent dans la mer, parfois rocheuses et abruptes, parfois plus arrondies et  couvertes de forêts. Nous en faisons le tour sur la route panoramique qui longe la mer.

Beaucoup de petits villages se succèdent, pas vraiment jolis, souvent des constructions non achevées, abandonnées, des maisons sans charme, le Montenegro n’est manifestement pas aussi développé que la Croatie.

Bien sûr, il y a les vieux villages au milieu de tout ça. Le premier est Perast, avec ses jolies maisons de pierre, mais aussi de très belles résidences, voire un palais transformé aujourd’hui en hôtel de luxe, très élégant, au bord de l’eau. On y retrouve le parfum enivrant des fleurs d’oranger comme c’était souvent le cas en Croatie. Quelques touristes, mais rien d’envahissant.

 

Une église en petites briques

Puis nous arrivons à Kotor: je ne m’attendais pas à un tourisme aussi intense, nous retrouvons les mêmes cars pleins de chinois qu’à Dubrovnik et l’atmosphère de la ville en est transformée.

Bien sûr, il y a toujours des vieilles pierres, de jolies ruelles, et la forteresse qui domine la ville. Mais trop de monde. Imaginez en été…..

La cathédrale catholique romane du XIIᵉ siècle de Saint-Tryphon

Une église orthodoxe

Les chats monténégrins sont les plus heureux du monde: ils sont les rois ici, et il n’est pas rare de voir un petit tas de croquettes laissé pour eux

 

Malgré son quartier ancien bien conservé, Budva ne nous a pas vraiment séduits, mais peut-être est-elle surtout connue pour sa vie nocturne. Trop de monde, trop de circulation.

Nous avons terminé notre tour de la baie et prenons un ferry pour ne pas le refaire dans l’autre sens

Retour à Herceg Novi, et demain nous prenons la route du retour.

Mardi 23 avril 2024,

Korkula, île de Korcula, Croatie, 157 km, total de 2435 km

Nous quittons le Monténégro sans pluie, l’attente à la frontière n’est qu’une broutille sous le soleil.

Route de la côte vers le nord est assez encombrée, mais nous bifurquons su une presqu’île  beaucoup moins fréquentée pour aller prendre un ferry à Orebic qui nous mènera à l’île de Korcula. Ici, on prend le ferry pour des petites liaisons comme on prend le bus, il y en a partout.

 

Traversée rapide, il nous reste l’après midi pour visiter la vieille ville fortifiée, ses tours et ses jolies bâtisses de pierre.

 

 

Marco Polo y est traité en idole comme le soi-disant enfant du pays, il y a même sa maison-musée, des cafés, des restaurants et des magasins portent son nom, il est partout. Et le pire est que les locaux y croient dur comme fer. Ou bien jouent le jeu…

Cathédrale saint Marc, et oui, encore Marco, je vous le disais, il est omniprésent.

C’est curieux, il y a ici comme dans l’île de Hvar une atmosphère particulière, quelque chose dans l’air qui fait que l’on se sent dans une île, même si le bord de mer sur le continent n’est pas vraiment différent. Est-ce parce que nous sortons du ferry? Ou bien l’insularité nous procure-t-elle vraiment cette sensation spéciale? Je ne saurais le dire.

Mercredi 24 avril 2024,

Split, 49 km, total de 2484 km

Traversée de l’île de Korcula: vignes, oliveraies, carrières de pierre et bien sûr des montagnes.

Enfin il paraît, car sous les averses violentes, nous n’avons pas vu grand chose: les canards sont de sortie.

 

Encore un ferry pour nous conduire à Split, la pluie a cessé et nous profitons du paysage: des îles et des bateaux partout, c’est magique.

Soirée à Split, toujours animée, agréable et gastronomique

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