Ottawa, Canada
6 août 2011
Il faudrait qu’un jour nous nous décidions à faire simple: manifestement, ce n’est pas encore cette fois.
-S’informer, le maître-mot: sur les pays, les routes, les passages de frontière, les formalités pour importer temporairement les motos, les documents nécessaires ou souhaitables, l’équipement des motos et des conducteurs, le transport des motos, etc….Cela représente de longues heures devant le petit écran à pianoter, maugréer, chercher, écrire et attendre une hypothétique réponse, et surtout ne pas s’énerver quand on arrive à une impasse.
-Puis faire des choix: l’itinéraire (approximatif), les sacoches moto, la trousse de secours, les vêtements (peu nombreux, nous ne ferons pas assaut d’élégance, c’est sûr!), les outils pour essayer de remédier aux inévitables pannes en tout genre, même si l’on n’a jamais le bon dans ces cas là, quelques aléatoires pièces de rechange, interchangeables puisque nous avons exactement la même moto, le matériel de camping, joker indispensable sur certaines routes du bout du monde où nous allons nous aventurer, on n’a pas toujours le choix, il vaut mieux être prévoyant.
Mais aussi pour profiter d’une si belle nature, dès que le contexte et la météo le permettront. Le reste du temps, nous irons tester l’hospitalité des albergas et autres cabañas locales.
-Arrivés à ce stade, nous avons fait un voyage d’essai pour vérifier le matériel, qui nous a permis de rectifier quelques mauvais choix, mais aussi donné l’occasion de constater que, oui, nos vêtements de pluie sont bien imperméables, même pendant 5 heures sous la pluie: quel bonheur!
-Enfin il a fallu préparer de grosses caisses en bois pour expédier les motos en Alaska, et vous connaissez tous ce bricoleur de Pilou qui n’aurait laissé personne d’autre s’en charger, voici ce que ça donne:
Construction des caisses dans lesquelles on rangera les motos et tout l’équipement avant de les fermer, puis montage devant la maison.
Départ des caisses vers Anchorage, en camion jusqu’à Seattle, dans l’état de Washington, puis en bateau. Nous les récupèrerons là-bas le 9 août, et ce sera alors le grand départ.
-Et puis, last but not least, il a fallu faire ce blog. Je vous vois sourire discrètement: quoi, faire un blog? Rien de plus facile, l’enfance de l’art! Alors, ce doit être un art qui m’échappe un peu: generation gap. Néanmoins, je me lance, je balbutie, j’hésite, j’écris, j’efface, je progresse, j’ai tout un article, j’arrive même à y joindre des photos, ça marche, je clique à nouveau sur « voir mon blog », et cette fois tout y est, quasiment à sa place, je maîtrise presque. Ce n’est pas parfait, mais il est tard déjà et, comptant sur votre bienveillante indulgence, je me contenterai de cette version simpliste qui servira mon dessein et vous permettra de suivre notre périple, si le dieu internet veut bien m’accompagner tout au long de ce voyage.
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