Puerto Deseado, Argentina, 14569 km
Vendredi 8 février 2013, Monte Leon, 233 km
De Rio Gallegos à Monte Leon, c’est la steppe et c’est encore venté.
Parque nacional Monte Leon: encore 20 km de ripio pour arriver au camping au bord de la mer, et nous avons enlevé les pneus pour ripio, mais nous nous en sortons quand même.
Belle plage, les grains de sable sont presqu’aussi gros qu’à Crots-beach, mais l’eau est beaucoup plus froide!
Samedi 9 février,Puerto San Julian, 182 km
Petite balade pour aller voir la « Pingüinera »: ils sont trop mignons et nous les avons mitraillés, comme vous pouvez le constater. Et pourtant, j’ai éliminé beaucoup de photos
Puis nous reprenons la route, pas grand monde à part les guanacos, quelques autruches, et toujours la Difunta Correa:
C’est à Puerto San Julian que nous rencontrons Véronique et Philippe sur leurs motos, avec qui nous échangeons nos expériences de voyages autour d’un délicieux loup de mer dans le seul restaurant de ce petit port. Une soirée bien agréable et toujours instructive.
Dimanche 10 février, Puerto Deseado, 408 km
Merveilleuse route aujourd’hui puisque le vent s’est calmé, un vrai bonheur de rouler ainsi……..jusqu’au moment où nous avons fait le mauvais choix: Puerto Deseado, au nom pourtant prometteur ( port désiré ) et qui nous avait été vivement recommandé par deux fois ( les fous!): du vent, encore du vent, et un petit port qui n’a pas l’air passionnant. Mais nous aurons le temps de vérifier cette première impression car nous risquons d’y être bloqués un moment par des promesses de rafales, affaire à suivre.
Lundi 11 février
« Je crois n’avoir jamais vu un endroit aussi loin du monde que cette fissure de rochers au milieu de l’immense plaine » a dit Darwin en passant par là en 1833 avec son copain naturaliste Fitz-Roy.
Cela n’a guère change depuis…
A pied, nous arrivons encore à tenir debout, donc balade en bordure de mer, à l’embouchure du rio Deseado, là où le navire anglais Swift s’est échoué en 1770, ce qui nous donne un musée a visiter.
C’est une réserve naturelle pour différentes espèces de faune marine, paysage sauvage s’il en est: là, on peut écouter le chant des oiseaux, si le bruit du vent ne le couvre pas.
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